Un vélo sur quatre vendu actuellement en Belgique est un vélo à assistance électrique (VAE). Dans un pays vallonné comme le nôtre, pour parcourir une distance plus longue sans être épuisé ou éviter d’arriver au travail en sueur, le vélo électrique permet de lever une partie des inconvénients liés au vélo classique. Apparu il y a quelques années comme vélo de loisirs pour les seniors, le VAE est aujourd’hui devenu un véritable véhicule utilitaire – un vélotaf (c’est-à-dire un vélo pour les trajets vers le boulot ) dont les propriétés et les capacités techniques évoluent sans cesse. 

À l’heure où la mobilité sur nos routes est de plus en plus problématique, nombreuses sont les entreprises à encourager le vélo au sein de leur personnel. Il est question d’efficacité, d’image de l’entreprise, de bien-être du travailleur, mais aussi de rentabilité. Et dans ce mouvement en faveur du vélo au sein des entreprises que soutient la Wallonie, le vélo à assistance électrique a plus qu’un rôle secondaire à jouer.

C’est de cela dont il a été question au Cercle de Wallonie de Namur le 10 février 2015. Vincent Reuter, administrateur délégué de l’Union wallonne des entreprises, a parlé de son expérience et de la pertinence d’une telle démarche, lui qui a mis à la disposition de ses collaborateurs des vélos à assistance électrique de service. Son exposé fut complété par les informations techniques et chiffrées d’un spécialiste de la question, le journaliste Mike Defresne qui édite chaque année le guide belge E-bike.

En invité d’honneur, le ministre wallon de l’Aménagement du territoire, de la Mobilité et des Transports, Carlo Di Antonio, a introduit la séance en insistant sur les aménagements, les propositions et l’ensemble des alternatives multimodales à mettre en place pour améliorer la mobilité en Wallonie.

Quant à la présentation des trois interlocuteurs, c’est l’éditeur Luc Pire, parrain de l’opération “Tous vélo-actifs” qui s’en est chargé avec, comme à son habitude, beaucoup d’esprit et d’humour.